Art subventionné socialiste de merde !
Par ROD, dimanche 6 mai 2012 à 14:01 :: RAPPORTS :: #1239 :: rss

Afin de parer la tiédeur ambiante de l'entre deux tours, rien de tel qu'un concert de Jean-Louis Costes. Avant le spectacle, COSTES présentait le dernier livre qu'on a sorti sur lui: "L'art brutal de Jean-Louis Costes"; des personnes du monde culturel reviennent sur les 30 ans de carrière du multi-non-artiste. L'objet est beau. JLC a mis l'opéra porno social de côté pour jouer au vrai chanteur en duo avec SEBASTIaN, oui, lui-même. Ils avaient déjà performé ensemble il y a 3-4 ans. Ça commence, et Gaspard Noé est attentif dans une salle remplie au tiers à peine. Normal. "C'est moi qui ai vendu l'héroïne à mon frère mort!", c'est parti pour une heure de chanson électronico-déglinguée. Costes est muni d'un casque micro sans le casque (comme un reporter du Paris-Dakar) et d'un synthé en bandouilère qu'il accroche à sa ceinture, système D. "Je suis pas antisocial, je suis pas anticapitaliste... je suis juste ANTIRADAR!". Après la promenade sur l'autoroute, pom pom pom, François Hollande vient dire bonne nuit aux petits. On passe du rire à la haine, à l'émotion, tel le Jacques Brel DIY qui sommeille en lui.
En fait, il chante ses chansons et SebastiAn envoie la turbine autour, ça passe et ça casse, entre boucles distordus dont il est habitué, rythmiques dance et ritournelles façon Vladimir Cosma 2.0 sur lesquelles le romantisme de Costes s'exprime. "Art socialiste subventionné de merde!", Costes s'est pris la colonne dressée sur le rond-point de sa cité en rentrant bourré, ça met mal. Mais la drogue le sauve le morceau d'après, Costes s'éloigne de lui-même grâce à elle. "C'est ça l'amour, enculer toujours, c'est ça l'amour, et pleurer toujours", c'est autre chose qu'Edith Piaf son hymne, "Je suis le pédé secret" finit cette trilogie de l'amour vrai. Personne n'est venu dépuceler Jean-Louis en coulisse ensuite. Ni pédés ni groupies dans le vestiaire, elles sont restées devant la scène pendant que JL les barbouillaient de son crayon. "Je veux mourir, mais j'ai peur de mourir ... Mohammed Merah viens me chercher !" Appel au secours aux terroristes pour finir sur une piste terroriste elle aussi, "Où sont partis les nazis?" pour une conclusion noise explosive. Point de 75% sur l'ISF, de guerre civile latente ou de Marine 2017, mais une interview double qui arrive bientôt.
Commentaires
1. Le dimanche 9 septembre 2012 à 18:24, par LARDEGENERE
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