'Before Mad Max there was Stone'. Ouais n'exagérons rien, même si ce petit film pauvre australien vaut carrément le détour. Si c'est Aussie j'y vais aussi. Un film B comme Brian Trenchard-Smith qui n'est jamais loin quand il s'agit d'exploitation au pays des aborigènes. C'est lui qui s'est d'ailleurs occupé du trailer du dessous, la Last Wave de Peter Weir (et non, la B.O. n'est pas de Tangerine Dream!). Spécialiste de la cascade, B.T-S tourne pour la télé "The making of Stone", l'année de la sortie du film, qui lui donnera sûrement l'inspiration de ses films suivants, The Stuntmen (1975) suivi de Deathcheaters en 1976, où il abandonne le Kung-Fu pour la mécanique. Mais rendons à Sandy Harburtt ce qui lui appartient, la paternité de ce putain de film de loulous.




'Before Mad Max there was Stone'. Let's not exaggerate too much, even if this little poor Australian movie worths downright a viewing. If it's Aussie I go see. B movie, B as Brian Trenchard-Smith, who is never far away when it comes to Ozploitation in the country of Aborigines. It's was him who also was behind the trailer below, the Peter Weir's Last Wave (no, the soundtrack's not from Tangerine Dream!). Stunt specialist, B.T-S directs "The making of Stone" for the TV, same year of the film release, which will surely give him the inspiration of his subsequent films, The Stuntmen (1975) followed in 1976 by Deathcheaters, when he abandons Kung-Fu for mechanics. But let's give Sandy Harburtt what belongs to him, the authorship of this fucking loutish movie.




The Undertaker (Sandy lui-même en chef et vétéran du Vietnam), Bad Max, Boots, Captain Midnight, Dr Death, Pinball, Scrag, Skunk, Toad, Zonk... Ce sont les blases des membres des Grave Diggers, un crew de motards de Sydney qui ne conduit pas des Harley mais des Kawasaki 900. Au cours d'un meeting politique en plein air, les guerriers urbains viennent foutre la merde et tendre les bras. Toad, complètement défoncé, grimpe sur les toits et tombe nez à nez avec un tireur d'élite qui bute le candidat, réussisant à s'échapper, il croît toujours avoir halluciné et garde ça pour lui. Seulement, les membres du gang se font accidenter un par un, soupçonnés d'être les auteurs de l'attentat. Stone, et sa face de David Duchovny hippie, arrive pour enquêter.




The Undertaker (Sandy himself, chief and Vietnam veteran), Bad Max, Boots, Captain Midnight, Dr. Death, Pinball, Scrag, Skunk, Toad, Zonk... These are the nicknames of the Grave Diggers, a motorcycle club of Sydney riders who don't drive Harleys but Kawasaki 900s. During an open air political rally, the Urban Warriors ruin the show shouting and doing nazi salutes. Toad, stoned, climbs a roofs and comes face to face with a sniper who kills the candidate, after he escaped, he still thinking he got an hallucination and hushes up what he saw. But the gang members, suspected perpetrators of the attack, are slewed one by one. Soon, Stone, the hippy David Duchovny, arrives to investigate.




Tel un mousquetaire du bitume, il débarque sur sa petite motocyclette dans un bar occupé par les affreux. Baston de regards, une fusillade plus tard, Stone leur raconte tout. Un vote démocratique (hic) est réalisé dans la bande pour savoir s'ils acceptent le flic dans leurs rangs, flic qui leur a quand même sauvé la mise et est décidé à trouver les vrais tueurs. C'est un oui qui ressort. Stone découvre le repère des soldats de l'asphalte, de somptueux bunkers côtiers qui dominent l'océan, il est ensuite initié par le prêtre de Satan, tout ça est rapidement suivi d'une douche à la bière avec les knuckle girls en mini-short. Un peu de course ensuite, sans poursuite, il s'agit de tester le gars, puis une grosse bagarre avec un gang rival est interrompu par le fusil du chef, tout le monde peut enfin se mettre à poil et à l'eau dans l'unité la plus parfaite, ah les années 70...




As an asphalt musketeer, he lands on his motorcycle in a small bar occupied by the awful. Struggle of looks, some gunshots later, Stone tells them everything. A democratic vote (hic) asks the gang to decide if they accept the cop in their ranks, which has still saved the day and is determined to find the real killers. This is a yes that springs. Stone discovers the stash of the soldiers, some magnificent coastal bunkers overlooking the ocean, he's then initiated by the priest of Satan, all this is quickly followed by a beer shower with the knuckle girls in mini-shorts. A race later, without chase, it's just a matter to try the guy, then a big fight with a rival gang breaks out, stopped by the big boss gun, finally everybody can strip naked and dive into the sea in the most perfect unity, ah awesome seventies...




Bon, la fin est moins surprenante, Stone au fait de l'infâme complot politique incluant des policiers devra trancher: sa nouvelle famille de sauvageons, qui sont quand sexy et sympa, ou l'honneur de sa profession. Et quand tu crois que c'est vraiment fini ils reviennent ! Franchement, les films australiens sont rarement pourris, celui-ci le démontre encore une fois. Il paraît qu'il a vachement bien marché en salle à l'époque, son statut culte a même généré un documentaire de 1999 intitulé "Stone Forever". Dire que les bikers figurants furent payés en bière ne fait que rajouter du charme à cette pépite.




Well, the end is less surprising, Stone learns about the infamous political conspiracy including police officers and will have to decide: his new family of savages, who are still sexy and cool, or the honor of his profession. And when you think it's really over they come back! Frankly, Australian films are rarely rotten, Stone proves it once again. It appears the movie had a big success back in 1974 and his theaters release, its cult status has even generated a 1999 documentary entitled "Stone Forever." Saying extra bikers were paid with beers just adds more charm to this nugget.




MOTORCYCLE FUNERAL SCENE