Prepare to be fucked by the long dick of the law ! La loi ici s'appelle Dikke Lul (alias Gros Zob) et fait 50 cm au repos. Cet être monstrueux n'est pourtant pas acteur mais chanteur de hard, dans le groupe HARRY MULISH. EX DRUMMER est un des films les plus nihilistes jamais faits. Une sorte de suite punk de MAN BITES DOG où personne, je dis bien personne, n'est épargné. Raciste, misogyne, homophobe, violent, porno, sale, sadique, c'est un torrent menstruel de mauvais goût qui se déverse à l'écran. 3 handicapés veulent monter un groupe de rock et font appel à Dries (une sorte d'ARNO), un écrivain connu qui fut batteur. Pourquoi ? On ne sait pas, c'est comme ça. Ils répètent dans la baraque pourrie de Jan et reprennent Mongoloid de DEVO. La mère de Jan est grosse et chauve et se fait sauter par Koen, le chanteur skinhead désaxé qui ne supporte pas les femmes et les agresse dans la rue.



Le père de Jan est un ancien soldat attaché dans une chambre. Jan est homosexuel et a un gros complexe œdipien. Le bassiste, Ivan, est comme tous les autres au chômage, il cogne sur sa femme dont la chatte pue le poisson pourri et élève une fille de 2 ans dans la crasse et la bière. Christine est une jeune étudiante folle du cul qui fait un mémoire sur le chagrin collectif et graisse régulièrement le salami de Dries, même si celui-ci vit avec Lio dans son appart de bobo. La petite finira très mal. Ce groupe d'handicapés ultraviolents baptisé THE FEMINISTS fera un unique concert au concours de rock local (après FUNERAL DRESS) qui se terminera dans une énorme baston générale. Je fais l'impasse sur la fin, c'est trop dégueulasse. Avec ce film complètement louf, tourné dans tous les sens, Koen Mortier n'a pas fini de latter des couilles.

(J'allais oublier la dédicace à CALMOS avec cette folle scène tournée in-vagino !)