THE ROAD (2009)
Par ROD, mardi 8 décembre 2009 à 00:16 :: FILMS NOUVEAUX :: #624 :: rss
Pendant tout le film, j'ai souhaité que cet enfant pleurnichard se fasse tuer, dévorer, ou attrape le H1N1, en vain. Mis à part ça c'est très bien. L'épopée d'un homme, bon chrétien (on nous le rappelle pendant 1h50), dans un monde plein de rien, qui traine son fils (tel un boulet), mais qui l'aime fort quand même. Ça commence un peu trop vite, avec le coup des "il reste 2 balles, une pour moi une pour toi" façon THE MIST. On retrouve d'ailleurs les mêmes décors post-apocalyptiques incroyables, d'un gris désespérant. Le monde est devenu une magnifique décharge, John Hillcoat plus militant que Yann Arthus-Bertrand ? Pour bien apprécier la séance, gardez votre doudoune kaki et vos Timberlands, la lutte commence maintenant.
Les scènes de promenade dans les bois se mélangent avec le passé heureux (et chiant) de Viggo et de sa femme Charlize Theron, à qui il met la main au panier à l'opéra. Leur fils est né après le drame et n'a pas connu la vie d'avant 2012, il boit une canette de Coca-Cola pour la première fois dans une station-service en ruine, "c'est booon" est suivi d'un rot évocateur. Propagande Américaine. Le grand moment du film, c'est quand Viggo et le chiard rentrent par effraction dans la Maison des Cannibales. Pourquoi la cave est fermée ? Bordel. Dans les profondeurs de la maison gisent une quinzaine d'humains nus, plus ou moins démembrés, attendant de se faire découper dans la baignoire. Ils les abandonneront comme cette femme courant dans la prairie qui finira le cou dans la serpe de son poursuiveur. Chacun pour soi et Dieu contre tous.
Suivre la route, toujours être en mouvement, échapper au froid, à la maladie, aux cannibales, trouver à manger, un abri (pas forcément anti-atomique)... Viggo Mortensen possède l'immunité et les faveurs de Denis Brogniart, il peut allumer du feu n'importe où. Ce n'est pas un aventurier en pain d'épice. Le père et son gosse croisent le fer de mercenaires! Chiens de guerre! Qui se croient dans un film d'exploitation italien des années 80. Il y a aussi Robert Duvall, les deux yeux crevés, qui vomit les ananas périmés qu'ils lui ont refilé, et cet ex-vendeur de crack qui essaie de les braquer pendant que Viggo part nager nu dans la cale du Titanic. Une vilaine toux aura malheureusement raison de Vig. Et merde, ce sale gamin vit encore, et en plus de ça, se fait adopter par Guy Pearce et sa famille de rescapés en guise de happy end. J'ai plus qu'à m'exploser avec la balle restante !
Les scènes de promenade dans les bois se mélangent avec le passé heureux (et chiant) de Viggo et de sa femme Charlize Theron, à qui il met la main au panier à l'opéra. Leur fils est né après le drame et n'a pas connu la vie d'avant 2012, il boit une canette de Coca-Cola pour la première fois dans une station-service en ruine, "c'est booon" est suivi d'un rot évocateur. Propagande Américaine. Le grand moment du film, c'est quand Viggo et le chiard rentrent par effraction dans la Maison des Cannibales. Pourquoi la cave est fermée ? Bordel. Dans les profondeurs de la maison gisent une quinzaine d'humains nus, plus ou moins démembrés, attendant de se faire découper dans la baignoire. Ils les abandonneront comme cette femme courant dans la prairie qui finira le cou dans la serpe de son poursuiveur. Chacun pour soi et Dieu contre tous.
Suivre la route, toujours être en mouvement, échapper au froid, à la maladie, aux cannibales, trouver à manger, un abri (pas forcément anti-atomique)... Viggo Mortensen possède l'immunité et les faveurs de Denis Brogniart, il peut allumer du feu n'importe où. Ce n'est pas un aventurier en pain d'épice. Le père et son gosse croisent le fer de mercenaires! Chiens de guerre! Qui se croient dans un film d'exploitation italien des années 80. Il y a aussi Robert Duvall, les deux yeux crevés, qui vomit les ananas périmés qu'ils lui ont refilé, et cet ex-vendeur de crack qui essaie de les braquer pendant que Viggo part nager nu dans la cale du Titanic. Une vilaine toux aura malheureusement raison de Vig. Et merde, ce sale gamin vit encore, et en plus de ça, se fait adopter par Guy Pearce et sa famille de rescapés en guise de happy end. J'ai plus qu'à m'exploser avec la balle restante !
LA BANDE-ANNONCE
Commentaires
1. Le mardi 8 décembre 2009 à 07:03, par QB FRED
2. Le jeudi 10 décembre 2009 à 20:17, par Sophie
3. Le vendredi 11 décembre 2009 à 00:25, par pieronegro
4. Le lundi 14 décembre 2009 à 12:03, par Hsvirok
5. Le vendredi 26 mars 2010 à 23:24, par Pak
6. Le dimanche 28 mars 2010 à 21:32, par Seb
7. Le jeudi 6 mai 2010 à 22:24, par Pak
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