Fluoglacial - Tendances Négatives

Les hommes frigorifiés



Ah on est bien, quand on écoute CRYSTAL STILTS. Ouh ouh ouh, plus de références (c'est la fête de l'orgue) que jamais aux glorious sixties, et pourtant leur album s'appelle ironiquement In love with oblivion. L'entrée western sur Sycamore tree swingue bien comme il faut. J'ai l'impression que la musique de cow-boy solitaire revient sur le devant, préférer le cheval au pignon fixe, c'était pas gagné à Brooklyn. La ballade DOORS Alien rivers n'a même pas eu raison de ma patience, le chant est toujours grave et viril. C'est amusant de remarquer le contraste avec les mélodies lo-filles et la teneur d'un titre comme Death is what we live for. Dans tous les cas, c'est un disque 100% avril, on sent le printemps qui arrive mais on ne se découvre pas d'un fil.

CRISTAL STILTS - Sycamore tree
CRYSTAL STILTS - Through the floor




Killed by Death. C'est l'effet que produit White rune de ICEAGE sur l'auditeur, c'est aussi la série de compilations auquel renvoie le son électrifié de ce groupe de Copenhague. Vous savez, les LP's avec plein de trucs inaudibles avec deux points sur les voyelles et des o barrés. New brigade a su allié cet héritage crusty punk scandinave avec du rock et des mélodies réactualisées. La voix est cool. Le paganisme latent, étonnant d'ailleurs que Vice n'ait pas popularisé leur CLIP qui est un formidable condensé de subversion: cagoules, armes blanches, forêt, feu, runes, fumigène, etc. Hail the new youth !

ICEAGE - Collapse
ICEAGE - New brigade

Feminity is the Devil



ACEDIA: NINA KINERT - Play the world (Suède)

SUPERBIA: ESBEN AND THE WITCH - Hexagons IV (Angleterre)

FORNICATIO: CLASS ACTRESS - Journal of ardency (New-York)

TRISTITIA: COSMETICS - The cries (Canada)

VANAGLORIA: LA FEMME - Télégraphe (France)

GULA: ALINA ORLOVA - Silkas (Lithuanie)

IRA: ASOBI SEKSU - Trails (New-York)

Decline of the West



Un des meilleurs albums de synth-pop, de 1981 (ex æquo avec "Speak and Spell"), vient d'être réédité par Virgin. Il est agrémenté de 20 morceaux bonus en plus. Comme la version de 2006, le box set comprend les 3 joyaux électroniques I'm your money, Are everything et Decline of the west, l'hymne de la BRITISH ELECTRIC FOUNDATION, fondée par Martyn Ware et Ian Craig Marsh après leur départ de THE HUMAN LEAGUE. On a ensuite toutes les démos de l'album et des expérimentations bruitistes pas indispensables. Pour illustrer l'élégance européenne de ce disque, un superbe documentaire d'une heure est aussi incorporé dans la boîte. Il n'a pas encore été effacé de youtube mais ça ne va pas durer. Direction Sheffield. (Yes we need this) fascist groove thang !

HEAVEN 17 - Penthouse and Pavement (2010)

THE STORY OF PENTHOUSE & PAVEMENT (PART 1)
THE STORY OF PENTHOUSE & PAVEMENT (PART 2)
THE STORY OF PENTHOUSE & PAVEMENT (PART 3)
THE STORY OF PENTHOUSE & PAVEMENT (PART 4)

Indie Dags



DAG FÖR DAG - I am the assassin (Releases, Differ-ant) [Stockholm]
DAG FÖR DAG - Boxed up in a pine (Boo, Haldern Pop)

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Pop Porn



Le rock alternatif britannique c'était quand même autre chose que Les Wampas ou Les Négresses Vertes. Sex with an X est le seul véritable album de THE VASELINES en plus de 20 ans d'existence. Il aura fallu attendre longtemps. La recette ne change pas, même si la prod est bien plus pro. 12 comptines écossaises qui symbolisent parfaitement ce terme pourtant affreux de pop/rock. La voix de Frances McKee est toujours aussi tight. Eugene Kelly assure les mélodies safe & sexy avec du swing ou de la mélancolie pour faire de chaque morceau un tube, ou presque. Les vaselines sont surtout réputés pour leurs textes croustillants, et là encore aucune déception, le crayon est toujours poison. Des années 80 navrantes (It wasn't all Duran Duran !) à l'ode à Jack l'Éventreur (Whitechapel) en passant par Overweight bur over you, Mouth to mouth ou My god's bigger than yours... Sub Pop.

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GIRLS.




MOLLY NILSSON, Berlin. Déjà le troisième album pour la suédoise et elle prouve encore une fois qu'elle est actuellement la plus douée sur le marché de la mélancolie. Follow the light est parfait (après le petit coup de mou d'Europa). 9 titres qui restent gravés, un son et une voix inimitables, des mélodies imparables, je me demande pourquoi le lobby indie n'a pas encore reconnu sa puissance. Dark Skies Association, 16 Karl-Marx str. Passez lui faire un bisou.

MOLLY NILSSON - Truth (CLIP)
MOLLY NILSSON - I'm still wearing his jacket (MP3)

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Summer of '67



TAME IMPALA vient d'Australie et leur album Innerspeaker (sur Modular) est tombé à pic pour l'été 2010. C'est un mélange de PINK FLOYD et des BEATLES (je croyais jamais avoir à dire ça sur ce blog) avec un feeling acide, la bande-son parfaite pour un road trip en motocyclette dans les Cévennes. C'est pas gay du tout contrairement à pas mal de groupes actuels (que je ne citerai pas) qui essaient de jouer du rock psychédélique. Les mélodies sont classiques et la voix est une combinaison de John Lenon et Jesus. Kevin Parker ne Perth jamais. (Ouch)

TAME IMPALA - It is not meant to be
TAME IMPALA - Lucidity
TAME IMPALA - Solitude is bliss

Blogolocauste

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À la manière de Patrick Sébastien, et pour le Droit Au Respect et à la Dignité, une imitation des sites préférés de les jeunes pour se mettre bien en écoutant les derniers albums encensés par Pitchfork.

VICE MAGAZINE : Quand on a reçu le nouvel album de M.I.A. on s'est demandé si le courrier n'avait pas été égaré par une pipe de facteur vers l'année 2006. En fait non. Meilleure pochette quand même. Comme je n'ai pas écouté le disque et que j'ai pas le swag actuellement nécessaire pour composer une phrase avec 6 verbes conjugués + une référence à un écrivain de droite, je dirais juste que Maya en 2010 c'est très fraggle. Gavé d'effets, gavé de guitares, gavé de gestuelle lo-fi, c'est presque un disque conçu pour toute une génération de gros bébés de 30 ans fantasmant la chillwave exotique des années Nova. C'est juste pété.

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Ex-members of

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SLOY. Souvenez-vous de ce groupe décalé de Béziers qui sévissait dans les années 90. Personnellement je zappais quand je voyais leur clip sur M6. Mais finalement, c'était gonflé d'essayer de sonner comme TALKING HEADS ou DEVO alors que tout le monde prenait Kurt Cobain en bouche. Pas de Lastfm ni de Youtube pour trouver son style à l'époque. Novo rock fait renaître le groupe qui s'était arrêté avec Electrolite en 1998. 69 remplace SLOY et le remplace bien. Le noise-rock cède aux rythmiques synth-pop sexuelles façon B52's avec le chant yaourt si caractéristique de Gonzales. C'est OK.

69 - Flexy body


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MARY GOES ROUND. La ressemblance avec le précédent groupe de Jérôme Avril est encore plus frappante. Mary est partie, depuis 1992. Après avoir usé des milliers de mouchoirs, il fait maintenant cavalier seul avec BRACHKO. Rien à voir avec Olivier Marchal. C'est toujours de la pop touchante et rêvante (déjà évoquée ici). C'est beau, fluide, ça s'écoute à toutes les saisons, et ça peut plaire autant aux amateurs de JESUS AND MARY CHAIN que d'ETIENNE DAHO. The man with the hammer, 10 titres distribués par FATAL OBJECT.

BRACHKO - Merry-go-round

J'aime aussi les trucs dark et j'aime chanter sans sourire.

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Chroniquaille inutile puisque vous n'avez pas pu échapper à l'album de la maturité d'ALIZÉE, Une enfant du siècle. XAlizéeXJacoteyX a même déclaré sur France 2 : "J'aurais bien voulu vivre au temps de la Factory, pour le côté artistique, mais pas pour la défonce". Le bord droit revient en force. Là, on est plutôt dans les années 80 et CHATEAU MARMONT ont fait ce qu'ils avaient à faire. Ils produisent 5 morceaux de l'album dont Limelight (en hommage au club homosexuel ?), un slow nostalgique intitulé 14 décembre et une intro fulgurante de 12 secondes sur À cœur fendre. LORIE est down. À part ça, Eden, Eden expérimente un croisement entre Dorothée et Jacno et le reste c'est de la merde (surtout le titre en espagnol écrit par le FILS DE Jodorowski). Gerald Donald, appelle Alizée.