DRIVE (2011)
Par ROD, mercredi 2 novembre 2011 à 11:15 :: FILMS NOUVEAUX :: #1068 :: rss

C'est amusant de voir comme tout le monde s'excite sur les films de Nicolas Winding Refn depuis qu'ils sont mauvais. BRONSON est un peu le tournant de la carrière du danois, c'est à ce moment là qu'il a commencé à faire n'importe quoi. VALHALLA RISING et son vide viking sont transposés dans la ville aux 2000 hold-ups par jour, Los Angeles. Kavinsky - Night call. Attention, Eric & Ramzy en teddy vont débarquer dans cette overdose de vintage. Non, en vrai c'est pas STEAK, c'est un drame. Ryan Gosling (A real hero - College), est un solitaire, un vrai, qui s'entiche pourtant de la voisine serveuse, mariée avec un gros cave en taule. Pilote (il n'a pas de nom, mystique man) joue avec le fils d'Irene (Carey Mulligan), tout en réparant des caisses dans le garage de son vieux pote. Cascadeur pour le cinéma à ses heures perdues, pilote surdoué, son boss le présente à Nino (Ron Perlman!) et Bernie en vue de lancer le poulain dans les courses de nascar. On n'en entendra plus jamais parler ensuite (?).
Funny to see how everyone's getting excited about the films of Nicolas Winding Refn, since they're bad. BRONSON is quite the turn of the danish director's career, and the beginning of the bullshiting. VALHALLA RISING and its viking void are transposed in the city of the 2000 hold-ups a day, Los Angeles. Kavinsky - Night call. Beware, Eric & Ramzy in college jackets will appear in this vintage OD. No, it's not STEAK, it's a drama. Ryan Gosling (A real hero - College), is a loner, a real one, who becomes infatuated with his neighbor though, a waitress married to a big boor in jail. Driver (he has no name, mystical man) plays with the son of Irene (Carey Mulligan), while repairing cars in the garage of his old pal. Stuntman in his spare time, gifted pilot, his boss introduces him to Nino (Ron Perlman!) and Bernie, planning to send the protégé to NASCAR championship. We will never hear about that anymore in the movie (?).
Pilote tombe amoureux de sa voisine, mais Standard (le mari) sort tout juste de zonzon, sur fond de Desire. Le petit scorpion est triste. Il enfile son bombers et sillonne la ville la nuit, en écoutant de la french touch 2.0 comme en 2005. Déprime. Standard, indigne d'élever une famille, collier de barbe oblige, s'allie avec Pilote (pas un manchot du crime) pour un casse dont on ne sait rien. Ça tourne mal, il y a des morts dont Standard et une rouqine. Au terme d'une courte course-poursuite, planqué dans un motel, Pilote plante une tringle à rideau dans le cou d'un voyou. Il se jure désormais de protéger la veuve et l'orphelin, coûte que coûte (quitte à déposer le bombers au pressing). RyanGosling512 a du charisme, gants en cuir de conduite, marteau, il ne coure pas à la Fistinière mais pourchasse les coupables. Violence sèche et brutale (Refn aime Gaspard Noé), après un marchage sur tête, des jeux de lâme, un peu d'auto-tamponneuse et un bain de minuit, Pilote remonte dans sa tire et trace sa route, tirant un trait sur sa love story, poor lonesome townboy.
Driver falls in love with his neighbor, but Standard (the husband) just recovers his freedom, with Desire in the background. The small scorpion is sad. He puts his bombers on and criss-crosses the city at night, listening to French touch 2.0 as in 2005. Depress. Standard, unworthy of raising a family, combines with Driver (not a rookie criminal) for a case we know nothing about. It goes wrong, there are dead bodies, including Standard and a redhead. After a short car-chase, stuck in a motel, Pilot sticks a curtain rod in the neck of a rogue. So, he vows to protect the widow and the orphan, no matter what (even if he has to let his bombers in the laundry). RyanGosling512 got charisma, leather gloves, hammer, he's not running at the Fistinière but chasing the culprits. Dry and brutal violence (Refn likes Gaspar Noé), after a head walking, a blades' game, a little bumper car and a midnight swim, Driver pulls back into his car and follows his way, making a complete break with his love story, poor lonesome townboy.

Conclusion: N'est pas Walter Hill qui veut. Un film beauf (la scène sexuelle est tout de même évitée) caché derrière des allures de chef d'œuvre intemporel. Une peste émotionnelle qui a dû faire pencher la balance de tous les "allocinéphiles" qui s'éclatent au Vin Diesel. C'est relativement faible, faussement profond, vide et facile. Replongez-vous plutôt dans les premiers films du type (Pusher, Bleeder, Fear X), vous aurez une raison valable pour faire sous vous. Ou mieux: matez DRIVER !
Conclusion: Not anyone can't be Walter Hill. Here's a jock movie (even if the sex scene is avoided) hidden behind the appearance of a timeless masterpiece. An emotional plague that must have made all the Vin Dieselarios crying on their seats. This is relatively low, falsely deep, easyand empty. Instead, put your hands on the first works of the guy (Pusher, Bleeder, Fear X), you'll have a valid reason to shit under you. Or better: watch DRIVER!
Commentaires
1. Le mercredi 2 novembre 2011 à 17:57, par Le breton turc
2. Le jeudi 3 novembre 2011 à 10:24, par DJ Criminal
3. Le mercredi 9 novembre 2011 à 20:23, par MattH
4. Le lundi 14 novembre 2011 à 06:14, par masterkiller
5. Le lundi 14 novembre 2011 à 06:15, par masterkiller
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