Fluoglacial - Tendances Négatives

Kill The DJ's



ON PREND LES MÊMES ET ON RECOMMENCE. BATTANT m'ont dédicacé la première chanson de la nouvelle compilation des punks de la techno. C'est gentil même si je quiphe pas trop leur rock-a-beat. CHLOE veut aussi qu'on soit gentil avec elle mais le mérite t-elle ? Sa techno abyssale me donne pas envie de plonger, demande plutôt à Ed Harris. BATTANT riposte, au cas où tu t'appelles Kévin et que tu aimes les 80's. Coolos.

GERARD et sa "House of horrors" ne vaut pas un bon Lucio Fulci, mais l'effort est beau. La fin des 13 titres moins. Je place donc un big up à REMOTE qui assure le tube du disque avec "Veron" (malheureusement pas inédit). Froid, bionique, à 20 000 lieux au dessus de la merde. La mise est raflée. Et la compile est finalement agréable vis à vis de l'actuel marché. KILL THE DJ.


REMOTE - Veron

Le club du petit déjeuner



David Grellier a du se goinfrer autant que moi de teen movies de l'ère 1985. Rien à voir avec MINITEL ROSE (aïe) ou les groupes qui roulent en poney, même s'ils font parti du même collectif: VALOCHE. Ici, l'absence de chant rend cette petite musique de chambre fort agréable. Minimalisme mélancolique. Sans exubérance. On imagine très bien Emilio Estevez en t-shirt HUMAN LEAGUE écoutant "Secret diary" dans son walkman, la main posée sur son Hamburger-phone, attendant désespérément un coup de fil de Tiffany.

COLLEGE - Gate number 5

Y'a du MORODER et du CARPENTER là-dedans (Gate number 5). Du OIZO aussi (Something wrong tonight). Un tube symbolisant le départ à la faculté (She never came back). Tandis que le End theme ravive l'émotion passée. Oublions l'affreux The energy story. Le taux d'insouciance est élevé, au détriment de l'angoisse. C'est Nantes en 3D. Le nom est COLLEGE, le label est FUTUR. Ça n'a rien d'exceptionnel mais ça fait du bien.


Niveau 75



Cette compilation fluorescente sortie de nulle part (par LEVEL 75), a effectivement bien le niveau parisien. De par son nom déjà (SPICY CUNT VOL.1), qui sent la crise hémorroïdaire. La majorité des morceaux (13 en tout) se situe sur une ligne entre OIZO et TEENAGE BAD GIRL, y'a largement pire. DIGIKID84 et son "Voltaire gear" flirte avec KAVINSKI, tandis que la farandole de DJEDJOTRONIC rappelle les bons moments de Monsieur Dupieux. FACES rajoute du vocodeur et des grimaces ED BANGER. REDUX évolue dans un style plus musclé. Après ça se gate un peu.

KEATCH fait trop PRODIGY, KEEWIX fait trop jouet... Ensuite les pseudos electro-funk de type Miami se bousculent au portillon (LOWKEY, DIFUZION KREW, EASY D). Le "Slasher" d'ELECTROBUGZ ramène un peu de frayeur dans le monde gentil de l'électronique actuel, avec son kick violent. Je m'arrêterai là dessus, la redondance cyclique ayant eu un peu raison de ma bonne appréciation de départ. Ça reste pas mauvais. Écoutez tout ici.


Discolocaust



La machine à danser porte une moustache et vit dans le sud de la France. Et pourtant, la musique de DAVID CARRETTA s'acclimaterait plutôt à la température ambiante de Roubaix. "Rodeo Disco", c'est son 3ème album, pour une disco blanche et puissante, kicks brutaux, synthés vicieux et tendance EBM au RDV. Les titres sont planant et envoutant, contrairement à leurs noms qui n'évoquent rien, excepté la réalité de la boule à facette (Dance machine, Love lazer dance sex le joyau de l'album, Dicso dance la leçon froide à EdBanger ou New disco beat).

A part le sexe et la dance musique, qu'est ce qui fascine David ? Le système solaire. La seconde partie des morceaux lui est dédié. Ambiance 2008 odyssée de l'espace sur Planet research, beat scaphandre pendant Planetary attraction ou sexe en apesanteur avec Running the planet, Sex on the moon aussi, pour pas faire de jalouse. C'est sorti chez lui, sur SPACE FACTORY. Je réécoute New love qui me donne une violente envie d'enfiler un slip en cuir, c'est une bombe. À quand un live au Printemps ?

DAVID CARRETTA - New love
DAVID CARRETTA - Love lazer dance sex

Y'a pas de place pour vous.

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Lumière Noire



Après la cassure avec IVAN SMAGGHE, Nono Le REBOTINI revient en puissance, seul et sans BLACK STROBE, sur un album 100% analogique, pour montrer aux laptop DJ's qui est le patron. Faut pas lui souffler dans les moustaches, son blason de poil est à des années lumières des jeunes duvets naissants (dit "moustaches latines") des mecs en casquette fluo+ipod+dunks. "Music components" est un voyage long et froid. "The spirit of boogie", titre éponyme en mode flat beat aquatique. Puis un nom qui laisse rêveur, "Cheval d'orgueil", où Arnaud s'amuse sur ses vieilles machines synthétiques (Juno-60, TR-808, SH-101), 10 minutes quand même. "1134" te colle plus au corps pendant que le 18 "CM" t'hypnotise. Tout ça pour te préparer à la "Swamp waltz" de 11 minutes. Faut s'accrocher quand même.

"Un synthé, c'est un instrument qui fait partie de l'histoire de la musique. Un laptop, ça reste la machine avec laquelle t'envoies tes mails."

"Horns of innocence" est un peu la bombe du disque, coursée de près par le disco-ebm "Conakry filter sweep". Suit un morceau ambigu intitulé "777" que je ne relèverai pas. Toujours ces mêmes sonorités techno des débuts. Pures et lumineuses. Il ne tombe pas dans le piège chiant de la "minimal". Dédicace à SLAYER et sa "Decade of agression" pour finir le disque sur une 10ème et dernière angoisse, "MnII". Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Y'a pas de lyrics par contre. Un bon disque où tu mélanges BLACK STROBE, CARRETTA, KIKO, FIXMER, VITALIC et le HACKER. Si la famille. C'est sorti chez CITIZEN.

Darc Seberg



FBOX est une compilation 100% rennaise qui sort mercredi, sur FAKE records.
Voici le programme:

MENThiNE & DRJD LOW = Minimal techno pas désagréable.

ITREMA = Electro 8-bit entêtant.

DARLIN' NIKKI = Electro-techno ronflante tranquille.

KIDZ ON GLUE = Fluotronic.

THEOBANZ = Ragga électronique naze.

DESSOUS CHICS = VIVE LA FÊTE en moins bien.

SAYWOLF = Rock électronisé planant, voix féminine de bon aloi.

SUCCESS = Electro-dance relou.

AJAX TOW = Sorte de trip-hop classique.

DJ MARRRTIN = De la merde.

ARNO GONZALES & GEORGES GUELTERS = Techno minimaliste soft.

LLOYD = La même chose.

MR COFFEE = Encore la même chose.

WAHN = Electro déstructuré qui flirte avec l'industriel, cool.

MAN X = Chanson lubrique qui singe Gansbourg.

Depuis 30 ans, il y a toujours eu de bonnes choses à RENNES, plus ou moins variées. Cette compile vient le rappeler.

Arrêtez de vous reproduire.


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X



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Ététronique

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