Fluoglacial - Tendances Négatives

Alle skruet op !



Avalanche de signes au Point Éphémère hier soir pour la fête de l'adolescence. C'est YOUTH AVOIDERS qui ouvrent et leur hardcore 80 de Paris extra-muros. Dedans il y a Max, qui est un peu un Iceage à lui tout seul, premier EP enregistré dans sa chambre à 16 ans. J'suis pas trop fan de ce hardcore rock vintage des années 2000-10. Le chant est un peu trop screamo pour moi. Leurs potes étaient présents en masse et efficaces pendant la reprise de The Observers, le modèle de Portland. EYES BEHIND est le deuxième groupe que nous propose SUPER!, le tourneur sans style, qui mange ce que Pitchfork fournit. Elles ont un peu gâché la fête du teenage. Personne n'a compris leur projet musical, à part VICE magazine peut-être.



C'est au tour des rrriot boys danois de secouer un peu la Seine. La mayonnaise ICEAGE n'a pas encore trop pris à Paris, il manque des leaders d'opinions trentenaires à lunettes dans la salle. Pull camionneur, boots et White Rune d'entrée, le meilleur morceau de leur album. Inaudib'. Erreur stratégique comme l'absence de stand, ah la fougue de la jeunesse. Rystetit ! La cacophonie se régule un peu, on perçoit le style scandi-punk/noise usuel, voix braillarde, réverb, ampli à fond. Plus déflagrant que sur disque. J'vois pas ce qui ce qui les rapproche de Joy Division, à part la coiffure et le regard de veau du chanteur. Encore un complot des médias musicaux. En vrai, il est cute, comme le guitariste et son style fruit of the loom 1982. Le zombie viking à la basse a essayé de chanter un moment, c'était grand. Sinon, aucun bras tendu ou capuche pointue comme l'aurait voulu la légende. Juste de l'énergie décontrôlée. Pas de quoi brûler une croix.



Des photos ici.

Danke, Tschüss!



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Cabaret Roussel



Xeno & Oaklander, King Kong Klub, 17.11.

Bonsoir. Ceux qui veulent se débarrasser de tout ce que la culture actuelle compte d'inutile sont là. Ils ont laissé leur vieil immeuble allemand de Brooklyn qui croule sous leurs pieds pour tourer l'Europe, comme au temps des Vichy girls. Mais, où est-ce que j'ai trouvé ces précieuses informations que vous n'avez même pas eu sur Twitter ? Ben écoute leur entrevue sur DOUCHE FROIDE si tu es capable de supporter l'accent toulousain. J'étais pas très érectile avant ce concert, surtout après l'écoute du dernier album et des échos parigots de leur venue. Rabajs. Comme toujours, il n'y a pas un rat au King Kong Klub, étranges berlinois... La foule atteindra 60/70 personnes au max. Dans un autre "club", je suis sûr que ça aurait triplé. Les gens préfèrent voir Busy P au Gretchen.

Bonsoir. Those who want to get rid off everything's useless in the current culture are here. They left their old devastated german building of Brooklyn to tour Europe like in the Vichy girls days. But, where I find all this precious information you couldn't get on Twitter ? Just listen their interview on DOUCHE FROIDE if you can stand the Tolosa accent. I wasn't much excited to see them live after listening their last album and the echoes of their Paris' show. Spoilsport. Like always there's nobody in the King Kong Klub, strange berliners... The audience will reach later 60/70 people. Sure in another venue it would have been 3 x more. Go see Busy P at Gretchen!

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Schwarzenegger Tears



Lebanon Hanover, Supamolly, 12.11.

Alors que Molly Nilsson a perdu sa voix dans le Michigan, on tente d'en trouver une autre au Supamolly, un club musical en dédales dans Friedrischain. Pas de première partie pour nous. Lebanon Hanover est un gruppe garçon/fille de Newcastle qui s'est bougé à Berlin. Larissa au pays des merveilles. Le groupe est jeune, comme ses deux membres, mais les 80's leur manquent putain de beaucoup. Ils n'ont pas de véritable album mais les morceaux disséminés sur le www. sont chouettes. Ils ont un sombre sens de l'humour et un bon maniement de l'antique. Qui pourrait croire à un revival Tecktonik en 2011 ? Regarde le clip de TOTALLY TOT et vois le surtout en live. Ça t'excitera. Le bassiste William Maybelline est une sorte de Frank Darcel (Marquis de Sade) du jour, maquillage en plus. Froid et stoïque. A côté de ça, Larissa aux guitares ressemble à la Dana Scully de la cold wave. Vestimentairement parlant, ils sont au point. Musicalement, c'est une autre histoire! Leur post-post-punk est encore un peu trop bancal, pas très coordonné, les chansons n'ont pas de fins, c'est chacun pour soi sur scène. Les rythmiques sont bonnes. Même avec un mauvais timing ils réussissent à installer un bon malaise dans l'audience. Pas de DJ's pour nous (Terror wave ou non). C'était leur dernier concert à Berlin, ils retournent maintenant fièrement en Angleterre. Au revoir tristesse.



While in Michigan, Molly Nilsson lost her voice, we're trying to find another one at Supamolly, a mazing musiklub in Friedrischain. No first band for us. Lebanon Hanover is a newcastle boy & girl gruppe who moved to Berlin. Iceglass in Sunderland style. The band is young, like the members, but they miss the 80's fucking much. They don't have a proper album but the tracks scattered on the www are nice. They have a dark sense of humor and a good handling of vintage. Who could think of a Tecktonik revival in 2011 ? Just watch the TOTALLY TOT clip and see them live. You'll get excited. Bass player William Maybelline is kinda Frank Darcel (Marquis de Sade) of today, plus makeup. Cold and stoic. Beside, Larissa at the guitars looks like the Dana Scully of the cold wave. Sartorially speaking, they're to the point. Musically, it's another story! Their post-post-punk is still a bit wobbly, not very coordinated, the songs got no endings, it's everybody for himself on the stage. Beats are good. Even with a bad timing they succeed to catch the audience by setting the malaise. No DJ's for us (Terror wave or not). It was their last show in Berlin, they're now going back with a bang to the UK. Bye sadness.

LEBANON HANOVER - Die world
LEBANON HANOVER - Kunst
LEBANON HANOVER - Sand
Lebanon Hanover + La Fête Triste - Fuck 2011

Anfang Herbst




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Lebenswelt



Danielle de Picciotto & Alexander Hacke, Kaffee Burger, 26/10.

ExBerliner est un mensuel semi-branchouille qui ne coûte que 2.50eu. Les sujets et articles vont de trucs cools/informatifs à des conneries mytho pour touristes en mal de sensations. En gros, on trouve toujours quelque chose à se mettre sous la dent à l'intérieur. Le fait important à noter est que le mag est écrit en anglais de A à Z. Un bon point à Berlin. L'équipe organise aussi des évènements, ce jeudi ils invitaient D. de Picciotto pour une lecture dans la Torstraße, au Café Sandwich. Deuxième bon point.

ExBerliner is a semi-hip magazine which is published every month and costs 2.50eu. The subjects and articles vary from cool/useful informations to mytho/tourist bullshit. So you'll find everytime something to eat in it. The important fact to notice is the mag' is all written in english. Good point for Berlin. The mag' is also hosting some events in Berlin, and this thursday they invited D. de Picciotto for a reading in the Torstraße's Kaffee Burger. Second good point.



Danielle de Picciotto est une artiste américaine qui représente plutôt bien le berlinois établi d'aujourd'hui. Elle est tombée amoureuse de la ville quand elle l'a visité en 1987, elle n'est jamais rentrée à Washington depuis. Portant plusieurs casquettes, elle se l'est donnée dans beaucoup de domaines, organisations de parties, dessin, design, chant, vidéo, mais la chose qui l'a rendue célèbre est la création de la Love Parage (avec Dr. Motte) en 1989 (je sais pas si c'est le meilleur moyen de rendre justice à son œuvre). Elle a été un personnage clé dans le modelage de la metropolis. Elle s'est mariée à une autre célébrité des vieux bons jours de Berlin, Alexander Hacke, membre de longue date des Einstürzende Neubauten. Ils jouent maintenant ensemble, il distille des samples sombres et industriels (à l'aide d'un combo Rebotini, moustachio/santiago) pendant qu'elle lit sa poésie urbaine.

Danielle de Picciotto is an American born artist who represents quite well the kind of established berliner of today. She fell in love with the city when she moved in from Washington in 1987, and she never went back. Wearing many hats, she performed into a lot of domains, organizing events, drawing, designing, singing, doing videos, the thing that she's most famous for is the creation of the Love Parade (with Dr. Motte) in 1989 (Dunno if it's the better way to give her light). She was a key protagonist in the shaping of the metropolis. She married another celebrity of the good old Berlin days, Alexander Hacke, long time member of Einstürzende Neubauten. They're now performing together, he spills some dark electronic samples (with the Rebotini combo, moustache/marlboros) while she's reading her urban poetry.



C'est ce qu'ils ont fait dans le secteur russe hier soir, et ça sonnait bien. Photos projetées à l'appui et agréable voix ont aidé à la captivance. [Le roi des hipsters a malheureusement interrompu le conte avant la fin car le groupe de garage-rock s'impatientait.] "The beauty of transgression" est la première publication de DDP en format livre après de nombreux clips et documentaires (sur Throbbing Gristle, Neubauten, Berlin, etc.). Le livre que je n'ai pas encore lu est une petite bible à propos de ce qui s'est passé à Berlin durant ces 25 dernière années (1987-2005 en fait). Si on se base sur le fait que la meuf s'est trouvé à tous les niveaux de la culture, du squat au ministère, on peut imaginer la richesse de la chose. La folie des clubs, Berlin cité des arts, les années 90, mais plus, c'est un témoignage désintéressé des changements opérés avant et après la chute du rideau de fer, et ses effets produits sur les gens, la kultur et l'architektur. Tout simplement de l'Histoire.

That's what they did in the russian sector last night, and it worked well. Captivating, due to pictures and her pleasant voice. [King of the Hipsters unfortunately interruped the perf before the end 'cause the after-garage-band was to play] "The beauty of transgression" is the first book release of De Picciotto apart from a lot of video clips and documentaries (on Throbbing Gristle, Neubauten, Berlin, etc.). This book I've not read yet is a kinda bible about what went on in Berlin in the last 20 years. On the basis that the girl was present in every level of culture, from squatt to ministry, you can imagine how rich the tale could be. The clubbing mania, Berlin city of arts, the 1990's, but more, this is a self-giving testimony of the changes that occured here before and after the fall of the iron curtain, how did it affect people, culture and architecture. This is simply History.


Danielle de Picciotto - Berlin


Danielle de Picciotto - E-Werk

Dans les extraits qui précèdent, Dani ravive l'atmosphère des 3 dernières années de l'existence du Mur, et introduit le premier gros club techno de Berlin, construit sur les ruines des quartiers nazis, le E-Werk.
In the preceding extracts, Danielle brings us back the atmosphere of the last 3 years of Berlin Wall's existence and introduces us the first Berlin techno club, built on the ashes of nazi quarters, the E-Werk.

Vacances à Prora



Témoignage presque intact du Troisième Reich, la station balnéaire de Prora, sur l'île de Rügen (300km au nord de Berlin), s'étend sur près de 5 kilomètres le long de la mer Baltique. Le "colosse de Rügen" construit à partir de 1937 ne verra malheureusement jamais l'arrivée des vacanciers. Seconde guerre mondiale oblige. Ce projet démesuré conçu par Clemens Klotz (le plus grand à cette époque) du Kraft Durch Freude ("Force par la Joie"), l'organisation de loisirs du Reich, devait accueillir 20 000 travailleurs venus se détendre dans le cadre du DAF (Deutsche Arbeitsfront), le front allemand du travail. Rien ne se passera comme prévu. D'abord utilisée comme hôpital militaire par Hitler, puis de toit de fortune pour réfugiés, la kolonie servit ensuite de base militaire à l'armée rouge de 1945 à 1990. Aujourd'hui, elle abrite musée, centre de documentation, ateliers d'arts, école de voile, et même une discothèque... La majeure partie des gigantesques bâtiments reste en semi-abandon. Et ça en jette.

The town of Prora and the "Colossus of Rügen" originally intended to be a seaside resort of the Nazi organisation "Kraft durch Freude" (Strength through Joy). Prora near Binz lies in Prorer Wiek (Baltic Sea), the most beautiful bay on the island. Here, between 1936 and 1939, the "Kraft durch Freude" organisation constructed the mostly finished several kilometre long complex of buildings that were to form a resort. The Prora complex is the largest architectural project of the time that was actually carried out. 20,000 people were to spend their holidays there. Nothing of this happened. Soon used as a military hospital by Hitler, then by a refuge for war survivors, the station served as a military base to the Red Army from 1945 to 1990. Today, it hosts a museum, an archive center, workshops, a sailing school, and even a disco... The major part of the giant buildings is still half-neglected.

Plus de photos...

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The sun knows where the setting is the best.



Molly Nilsson, Madame Claude, 14/10.

Molly, Molly, we want you, we want you ! Don't be afraid of the dark aurait pu être le blase de cette soirée. La scène est située au sous-sol d'un rade multi-pièce, très bricolage. Madame Claude a l'air d'exciter et d'attirer foule de gens, peut-être est-ce la promiscuité, ou Kreuzberg, ou l'Entrisme allemand a dit que tu devais y être. On s'en tape. Juste un fait, la cage babyfoot est parfaite. MOLLY NILSSON est ici et j'espère que tous les moustachios sont là pour elle, parce qu'elle a besoin de support, réveille-toi Allemagne ! GRAND ATLAS MONDIAL, un duo electro expérimental suisse ouvre la marche. Pas vu ANIA & LE PROGRAMMATEUR mais ils sont partout et tout le temps, plus tard. La température monte en bas, 30m2. Tout le monde est abruti donc tout le monde fume. Un incendie, vite. Départ. Pleine d'aristocratie d'âme, Molly chante ses chansons comme elles doivent être chantées. C'est beau. Quelques problèmes de sono n'ont pas entacher la performance féline (quelques fanettes on t même dansé follement devant). Ce fut court, comme au Kotti Shop le mois dernier. 30 minutes et le chat s'en est allé par le même chemin emprunté, vers l'Ouest. (Quand à nous, direction une fête organisée par le magazine Proud, le nouveau Vice (sic) de Berlin, hipsterdome, fin de l'histoire)



Molly, Molly, we want you, we want you ! Don't be afraid of the dark could has been a nickname for this show. The scene is situated in a basement of a multi-rooms DIY club-bar. Madame Claude seems to excite and attract a lot of people, maybe it's the promiscuity, or Xberg, or entrisme.de said you 'must be' there. We don't care. Just one fact, the table football cage is right. MOLLY NILSSON is here and I hope all the moustachios are there for her, 'cause she needs more support, wake up Deutschland ! GRAND ATLAS MONDIAL, a swiss experimental electronic duo, is opening the show. Didn't see ANIA & LE PROGRAMMATEUR but they're everywhere everytime, later. The temprature is rising downstairs, 30 square meters. Everybody's dumb so everybody's smoking. Freedom sucks. Start. Full of aristocracy of soul, Molly sings her songs, like they have to be sung. Schön. A few sono problems didn't spoil the feline performance (and a few fan-girls were even dancing ahead). Short time, like at Kotti Shop last month. 30 minutes and the cat went away, by the same path he came, to the West. (And we, we headed to a garage (first degree) party hosted by Proud magazine, the new Vice (sic) from Berlin, in a parking basement, hipsterdome, end of the story)


Setlist
A song they won't be playing at the radio
In the mood for a tattoo
The lonely
Meanwhile in Berlin
We're never coming home
Europa
(Won't somebody) take me out tonight

Buanderie Jazz



Automelodi, King Kong Klub, 06/10.

Je ne sais vraiment pas quoi dire à propos du premier groupe, KALEID. Un duo darkwave electro (deutsche-französische freundshaft). Je pense qu'ils ne sont pas faits pour ce genre de musique. Ça ne fonctionne pas très bien. La fille chante toute seule et toute en gestes, le garçon joue ses beats, il n'y a aucune connexion entre les deux. Les français bourrés ont gueulé que le groupe était naze, dur ! Mais nous sommes sauvés (même amputés de 10 euros...), Xavier Paradis arrive sur scène. Le lieu est cool, petit mais parfait pour les petites affluences comme ce soir. Il devait y avoir 50 personnes au plus. Schéma corporel dès le départ, efficace. AUTOMELODI est maintenant composé du chanteur/synthé/batterie électronique et d'un guitariste (Indochine?). Le concert était opérationnel. Xavier, tel un jeune gens moderne des années 80 bouge beaucoup, c'est la fête de la danse. Dandy classe, qui a dit Marc Lavoine ? Il parle aussi français entre les morceaux et j'apprécie ça. Buanderie jazz a mis le feu aux planches, cette chanson tue. Une heure de performance (avec 2-3 nouveaux titres je crois) et c'était bien. Je pensais ne jamais dire ça de ma vie mais le vidéo-jockey était bon! S'rait bon d's'revoir à Montréal.



I don't really know what I can say about the first band, KALEID. A darkwave upbeat electro duet (deutsche-französische freundshaft). I think they're not prepared for this kind of music. It's not working well. The girl sings alone making theatrical moves, the guy is playing beats, there's no connection between them. French drunk dudes screamed that the band sucked, hard ! But we're safe (even cut off 10 euros...), Xavier Paradis is coming on stage. The place is cool, small but a little people is attracted. There must have 50 bodies at most. Schéma corporel from the start, efficient. AUTOMELODI is now one singer/synthetizor/electro-drummer and one guitrarist (Indochine?). The show is effective. Xavier, as a young modern man of the 80's is moving a lot, that's the dancing spree, naturally, we're in Berlin. Dandy & classy, who said Marc Lavoine ? He speaks french too between the songs and I like that. Buanderie jazz set fire to the floor, this song rules. One hour of show (with a couple of new tracks I guess) and it was good. I thought I'd never say that but the VJing was great! I rushed to the non-automatic door. S'rait bon d's'revoir at Montréal.

Berghain tintin

hebergeur d'image

Zola Jesus, Berghain, 29/09.

"La femme n'aurait pas le génie de la parure si elle ne savait d'instinct qu'elle joue le second rôle." Zola Jesus (pourquoi pas Céline Hitler?) est plus branchée Spinoza que Nietzsche. C'est pour ça que son dernier album s'appelle Conatus. L'effort est moins concluant que Stridulum. Elle doit être rendue en master, et ça s'entend. Bref, Nika Roza joue au Berghain ce soir. Et au Berghain on est bien tintin. La sono crache le feu glacé dans des hauts-parleurs made in URSS. Le petit fantôme new-yorkais dans sa tunique de lumière (plissé soleil) a un timbre plus aérien que Staline Joseph, un ancien chanteur neo-indus. Le parti n'est plus et la place est remplie d'un public bigarré. On a dû loupé Sleeparchive, dommage ? Le début du spectacle est laborieux. L'utilisation de la voyelle "o" est récurrent. Zola a de la voix, un peu trop de voix. Elle en fait beaucoup (je fais des triangles ésotériques avec mes bras, je pratique la danse du blowjob) ce qui contraste avec sa personnalité assez humble et simple (je descend dans la fosse, je me baigne dans mon public). Ça se décoince après quand elle trouve la touche "e" et "a" et qu'elle performe ses tubes: Sea doubt, Night, Seekir, Vessel, Stridulum. Y'a beaucoup d'intros (tout comme les coupe de cheveux du backing band) à revoir en fait, trip hop arty... Le combo double synthé, percussions, tenait à peu près la route. A bannir: Ixode, Shivers, Skin, Collapse et les a'cappella. Un solo de cymbales et on remballe.



"Woman would not have the genius for finery if she did not have an instinct for a secondary role." Zola Jesus (why not Céline Hitler ?) is more attracted by Spinoza than Nietzsche. That's why her last album's called Conatus. The effort is less flamboyant than Stridulum. She must be in second cycle now, and we can listen to it. Then, Nika Roza is playing the Berghain tonight. And we're goodie good at Berghain. The sono spits its iced fire in speakers made in URSS. The new-yorker little ghost in her light tunic (sun-pleated) got a more aerial timber than Staline Joseph, an old neo-indus singer. Die partei is over and the place is fulfilled with a colorful audience. We must have missed Sleeparchive, is it a pity ? The beginning of the show is painful. The use of the "o" is recurrent. Zola's got a voice, too much voice. She shows off a little (i'm making esoteric triangles with my arms, I do the blowjob dance) and that's a bit paradoxal with her humble and simple attitude (i'm going down to the pit and take a bath with my fans). It went better after, when she found the "a" and "e" touches and when she performed her hits: Sea doubt, Night, Seekir, Vessel, Stridulum. A lot of intros (like the haircuts of the backing band) have to be revised, arty trip hop... The double synthetizers + percussion combo is quite ok. Tracks to ban: Ixode, Shivers, Skin, Collapse and a'cappella stuff. A cymbal solo and we're out.